Le blog de pascal cobert

Monsieur,

A l'heure où vous nous demandez de bien vouloir réfléchir, débattre et répondre à votre question "Qu'est-ce qu'être Français", j'entends un ancien comique me murmurer à l'oreille "On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui". Je n'ai pas envie de rire avec vous et de la même manière, on ne répond pas à une question quand celui qui la pose n'en a pas la légitimité. Je ne souhaite donc pas vous répondre. Voyez vous, un croyant ou un athée ne répondrait pas à une invitation du Diable qui aurait l'outrecuidance d'ouvrir un débat sur les bienfaits de la religion. Je sais j'exagère, toujours. Quoique...

De toute façon, votre question, je ne la comprends pas. Bien que Français sans l'avoir choisi depuis un demi-siècle, franchement, je ne sais pas. Par contre, je connais les "valeurs de la République". Et c'est différent. Dominique de Villepin devant l'ONU s'opposant à la guerre en Irak; c'était la France et ses valeurs. Le grand Charles avait une "idée de la France". Le petit Nicolas nous ramène au ras du sol, au niveau de la terre. "La France a un lien charnel...avec la terre" ose t-il. Non, Monsieur, je connais des Français de sang, de pure souche comme l'on dit, qui méprisent les valeurs de la France et des Français de coeur qui n'ont guère en poche de carte d'identité française mais qui sont les enfants de Victor Hugo et d'Emile Zola, les enfants des idéaux de notre République.

Alors, c'est quoi "les valeurs de la République" ? Pêle-mèle, ce sont la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, l'esprit républicain et son triptyque "Liberté, Egalité, Fraternité", les libertés fondamentales de la presse, d'expression et d'association, la promotion au mérite et le droit d'asile. Entre autres. Un grand foutoir, certes, mais des idées généreuses.

En renvoyant trois jeunes afghans qui cherchaient la paix et la sécurité en Europe dans un pays en guerre et au risque majeur d'y perdre la vie, vous avez trahi les valeurs fondamentales de la République Française. "Mais les Anglais le font aussi !" croyez-vous pouvoir vous marteler pour vous justifier. Justement, Monsieur, nous ne sommes pas l'Angleterre, non, nous sommes la France !

Alors, vous n'êtes pas qualifié pour poser cette question "Qu'est-ce qu'être Français ?" car vous ne devriez plus pouvoir vous enorgueillir du titre de Ministre de la République. Ce titre, vous ne le méritez pas car vous ne pouvez plus prétendre incarner les valeurs de notre nation.

Être Français aujourd'hui ?

C'est exiger votre démission.

Le nouveau socialiste Walid Hanna, un des adjoints préférés de Chti'Tine, vitupère contre sa collègue Verte, Marie-Pierre Bresson. L'adjointe à la solidarité internationale, tombée sous le charme du Maire de Saint-Louis du Sénégal, Cheikh Bamba Diège, qu'elle compare volontiers à Barak Obama, critique ouvertement la démocratie participative molle à la mode lilloise en vantant sans retenue l'expérience sénégalaise bien plus dynamique à ses yeux. Elle avait même raillé sa collègue Françoise Rougerie qui préside le quartier de Moulins lequel va mettre en place un parrainage avec un quartier de Saint-Louis en lançant que Françoise avait intérêt à se muscler. Ambiance... C'est fou ce que l'on s'adore dans les rangs du conseil municipal lillois !

Alors, le valeureux Walid trempe son calame dans une encre qui n'a rien de sympathique et lance une volée de bois vert à celle qu'on surnomme sous le beffroi: la belle Verte.

"Je ne me permettrais pas de critiquer votre plan de paix pour le Moyen-Orient"

assène le Sultan à l'adresse de Marie-Pierre Bresson.

Ciel, la belle Verte a carrément élaboré un plan de paix mettant fin au douloureux conflit israëlo-palestinien !!! Barak Obama va être jaloux.

Et, on ne nous avait rien dit !

La polémique de la semaine inquiétera cette fois ci à gauche. Chacun son tour !

Voilà donc que le séduisant porte-parole de Chti'Tine se fait benoîtement épingler. L'on sait que le jeune homme (Enfin, 42 ans quand même...) a perdu bêtement son "boulot" de député européen et tous ses avantages avec le triste score des socialistes en Île de France dont la liste était portée par le repris de justesse, Harlem Désir. Titine s'était même moquée en déclarant que tout cela n'avait aucune importance puisque le bel Hamon était devenu la coqueluche de ces dames tellement il est mignon, le beau garçon. Mais bon, soyons réalistes, séducteur de vieilles socialistes, cela ne nourrit pas beaucoup son homme. Alors, voilà, il fallait bien qu'Hamon trouve un job sympa pour joindre les deux bouts en ces temps de crise.

Heureusement, Benoît Hamon a encore des amis charitables et bien placés. Du coup, il se trouve nommé professeur des universités à Paris. La classe ! Ben quoi, c'est pas un petit QI comme le Prince Jean des Hauts de Seine, le Benoît ! Sauf que le nouveau mandarin n'a en poche qu'une modeste licence d'histoire... et qu'il va dispenser des cours de droit à des plus diplômés que lui. Et dire qu'il y a pléthore de doctorants qui désespèrent d'obtenir un petit poste d'assistant en faculté. A mon avis, ça va jaser...

Ah que n'a t-on dit sur les privilèges entre amis ! Mais bon, après tout, tant qu'Hamon (!) demeure le chéri de ces dames...

C'est la grosse polémique de la semaine en attendant la suivante.

"Je regrette qu'au titre d'un patronyme ou d'un lien de famille, un agent du département puisse être mis en cause".

L'auteur de cette phrase n'officie guère au Palais de l'Elysée. Il n'est pas question du petit prince des Hauts de Seine. Non, c'est Bernard Derosier, le Président socialiste du Conseil Général du Nord qui s'exprime au sujet de son fils. Car le méchant Préfet du Nord a saisi le Tribunal Administratif aux fins d'annulation du contrat de travail du petit Derosier lequel assume la fonction de chef des services juridiques du département sous avoir passé le concours idoine. Il ne s'agit pas d'un emploi fictif ou d'un poste honorifique. Il bosse vraiment. Mais la loi (socialiste) oblige les collectivités territoriales à réserver ce genre de boulot à des fonctionnaires. Et, papa Derosier le sait d'autant plus qu'il préside notamment le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale, un organisme qui veille au grain pour le respect du statut des agents des collectivités publiques... Alors, un coup de piston pour le fiston ? Bernard Derosier voit d'un mauvais oeil cette fausse polémique. Pourquoi donc chercher des noises à ce contrat de travail là alors que pullulent dans nos collectivités locales des postes à responsabilité occupés par des gens qui ne sont pas passés par la case "concours" ?

Cela devient pénible vraiment d'être le fils de quelqu'un de connu. On chipote au petit prince Jean le droit de présider un Etablissement Public d'envergure tout cela parce qu'il n'a que 23 ans et redouble sa deuxième année de faculté (Alors qu'on sait bien que le système éducatif est totalement inapproprié aux génies précoces...). Et alors ! Je connais des vieux c.. bardés de diplômes qui président sans le moindre talent des grandes collectivités. Ce n'est donc pas le problème. Mais voilà, il s'agit du petit Sarko que l'on voit sur les traces de son père. Tout comme le petit Jean-François Caron, le Maire écolo de Loos en Gohelle qui a repris le siège qu'occupait son papa socialiste. Et à Armentières, n'est-on pas Maire socialiste de père en fils ? Rien de comparable, bien sûr !

Alors le mot de la semaine, c'est "népotisme"; c'est ainsi que l'on qualifiait les faveurs accordées par certains papes à leurs neveux. Mais au nom du Saint Esprit...

Troublé  par Audrey Pulvar, la journaliste vedette de "I télé", Laurent Wauquiez, Ministre de...., (je ne sais plus de quoi !) commet un beau lapsus. Certes le  gouvernement confie moultes missions à des personnalités qui se croient  de gauche , mais là ...

Au point où nous sommes, il n'y a plus qu'à nommer Sigmund Freud au ministère de la Santé...