Je sais, si j'étais sérieux et présomptueux, je commenterai savamment les derniers soubresauts électoraux et ses nuits torrides de négociation de l'entre deux tours. Mais bon, que dire ? Rien de neuf sous le soleil. Les cosaques sont montés sur leurs grands chevaux pour faire peur puis accepter une trêve dans la lutte des places en prenant les 16 sièges offerts par les socialistes tout en ne se solidarisant pas de la future majorité régionale. Un pied dedans, un pied dehors. Et déjà quelques militants du PCF militent en faveur de l'abstention, révolutionnaire, cela va de soi. Et surtout, les cocos ont refait le coup de 2004 et je l'avais annoncé. Alain Bocquet disparaît ainsi que la sénatrice Michelle Demessine et bien d'autres encore pour lesquels les gens ont voté au premier tour pour offrir des sièges à d'autres qui se trouvaient en embuscade. Même le député de Douai, Marc Dolez, le copain de Jean-Luc Mélenchon, se retrouve inéligible en queue de liste, en position 69. Une position agréablement appréciée et particulièrement recherchée. Bref, on sait déjà à deux ou trois personnes près qui sera élu Dimanche soir et les Verts et leurs alliés ont obtenu 5 vice-présidence. Sinon ? Ben voilà. Pendant la campagne, Pierre de Saintignon, le vicomte socialiste, multiplie ses amis sur Facebook et il est même devenu ami depuis quelques jours avec de mystérieuses "petites femmes de Pigalle". Si, si. Étonnant, non ?