L'avenir aime la France avec...

Que n'a t'on jasé et glosé autour du vraix-faux lapsus de Martine Aubry qui avant de présenter le tout nouveau tout beau programme du PS pour les présidentielles a imprudemment lâché qu'elle en dira d'avantage "Quand je serai candidate...". La bavure ! Elle s'est enfin dévoilée, la Chti'Tine ! "Pas du tout" expliquent en coeur les grosses têtes bien faites du PS qui tentent de convaincre que la petite phrase de la grande cheftaine relève de la simple hypothèse. Distingués grammairiens, ils soulignent que de toute évidence, il y a du "conditionnel" dans le propos. Cela n'a pas suffit à faire taire la rumeur. Alors, Martine Aubry affirme haut et fort que les journalistes ont coupé sa phrase et qu'elle avait donc ajouté "si je le suis". "Quand je sera candidate, si je le suis", là il y'a vraiment du conditionnel.

"La menteuse !" s'exclament en coeur les journalistes. C'est son petit péché mignon à Martine, mais ce n'est pas grave. Et donc les journalistes démontrent, preuve à l'appui, qu'elle n'a jamais déclaré "Si je le suis" mais sans doute l'avait elle pensé très fort. Bref, candidate ou pas candidate ?

Un petit élément attire l'attention. Le fameux programme du PS a pour titre "Le Changement" (ça ne change pas beaucoup) mais il a un second titre. Si, si. Et pas n'importe lequel:

L'avenir aime la France

Peu m'importe le côté mystérieux d'un avenir qui a des sentiments. Ce slogan ne doit rien au hasard. Car souvenons-nous un peu de ce qui était le slogan de campagne de Martine Aubry lors des dernières élections municipales à Lille:

L'avenir aime Lille.... avec Martine Aubry

Frappant, non ?  Alors, d'après vous, avec qui "l'avenir aime la France" ?