Licenciée par ce que trop séduisante. J'évoquais ici ce problème ô combien tabou de la discrimination dont sont victimes les jolies femmes. Ainsi donc on apprend qu'un dentiste américain a viré son assistante dentaire après 10 ans de bons et loyaux services car elle était trop... attirante. C'est surtout la femme du dentiste qui s'est aperçue que son mari craquait sur la demoiselle et qui l'a donc sommé de licencier la tentatrice. Je sais, c'est vigilant une femme de dentiste... Ce n'est donc pas l'assistante qui tentait de détourner du droit chemin et des strictes règles de la fidélité conjugale son brave patron. C'est bien l'artiste de la fraiseuse qui essayait d'obtenir, apparemment en vain, les faveurs prometteuses de sa salariée. Bref, l'arracheur de dents avait les crocs. Il se mit à reprocher à sa préposée de porter des vêtements qui mettaient trop en valeur ses formes aguichantes. Poète à ses heures perdues, l'employeur aurait déclaré à l'objet de son désir que "si elle voyait son pantalon se bomber, elle saurait que ses habits étaient trop aguicheurs". Bien mieux, pour marquer l'admiration qu'il portait à la carrosserie sublime de la demoiselle et qu'avec un tel corps de rêve, elle mérite une vie sexuelle plus délurée, il aurait expliqué que c'était "comme avoir une Lamborghini dans son garage et de ne jamais la conduire"...
Licenciée donc pour ne pas mettre en péril le mariage du médecin subjugué, l'outragée saisit la justice du fin fond de l'Iowa. Elle invoque une discrimination puisque la rupture des relations contractuelles a pour fondement son sexe et sa beauté. La Cour Suprême a bien voulu considérer que le licenciement était quelque peu cavalier mais a relever que cela ne "constituait pas une discrimination interdite par la loi". Les jolies femmes peuvent donc être virées pour calmer les craintes des épouses jalouses. L'histoire ne nous dit pas si les patients du cabinet dentaire ont regretté le départ brutal de la belle assistante...