Les psys de magazines se pencheront sans nul doute sur la curieuse campagne de Martine Aubry: le paradoxe de Chti'Tine. Alors qu'elle ne pensait qu'aux présidentielles, Martine Aubry a fait croire jusqu'à ce qu'elle annonce sa candidature qu'elle avait d'autres préoccupations. Et dans les premières semaines, elle donnait toujours l'impression de ne pas avoir envie de gagner. Elle semblait en candidature obligée... Sa réputation de "menteuse" lui colla à la peau. Après avoir soutenu avoir passé un accord avec DSK, Titine a expliqué le contraire alors même que le rescapé de Washington avouait cette entente. Bizarre... Enfin, après avoir martelé qu'elle ne ferait jamais de sa féminité un argument de campagne, Martine Aubry a terminé celle-ci quasiment sur cet unique message: il faut une femme à l'Elysée. Avec un étonnant mélange des genres ! Car elle n'a cesséde disqualifier François Hollande accusé de couil gauche molle pour signifier de manière subliminale mais sur le ton de l'évidence que " le vrai mec qui en a":c'est elle. Une femme virile, en quelque sorte... Ses proches promettent qu'elle a du coeur mais elle persiste à donner d'elle une image plus que rébarbative: méchante. "Elle est trop méchante pour réussir !" disait d'elle le Président François Mitterrand... Une vision prémonitoire.