Quand cessera t-on d'accabler celui qui demeure l'un des plus grands, que dis-je, le meilleur des journalistes que la France ait connu, toujours envié, jamais égalé, celui qui nous a présenté des décennies durant les infos du soir, bonsoir, vous l'avez reconnu: Patrick Poivre d'Arvor, PPDA pour les intimes ? Enfin, quoi ! Voilà qu'un obscur journaliste, sûrement aigri, de l'Express accuse l'idole des médias de plagiat. Et puis quoi encore ? Je m'inscris en faux contre cette accusation saugrenue et grotesque. PPDA est innocent, votre Honneur ! En effet, pour plagier, encore faut-il écrire. Or, Mesdames et Messieurs les jurés, Patrick Poivre d'Arvor a t-il écrit une seule page du livre qui doit paraître sous peu avec son nom en couverture, je vous le demande et je vous réponds: Non ! Quand le journaliste cité ci-dessus démontre qu'une centaine de pages du livre à paraître consacré à la vie d'Hemingway ont été outrageusement pompées dans un livre publié il y a quelques années, l'éditeur explique: Pas du tout. PPDA n'a pas encore validé le livre qui n'est encore qu'au stade de projet (un projet qui a tout de même déjà été envoyé à toutes les rédactions avec prière d'assurer la promotion). On apprend donc que "l'auteur" n'a pas encore lu le livre qu'on lui a écrit. Donc, la preuve est incontournable: PPDA n'a pas copié, il n'a rien fait.
Photo: A la santé d'Hemingway à la Havane