Les écolos viennent, à leur tour, de présenter leur liste de candidats aux élections lilloises. Lise Daleux qui la conduit a martelé sa fierté de mener une liste " très représentative de la société lilloise". Certes, mais mis à part la tête de liste, assistante sociale de profession, les 10 premiers candidats qui espèrent donc un siège au sein du conseil municipal affichent des professions, disons, plutôt "haut de gamme": cadres, professeure agrégée, enseignant-chercheur, ingénieure, urbaniste, conseillère d'orientation, et prof encore... sans oublier Eric Quiquet qui n'a ni emploi ni profession. Si, si. "Riquiquet vit (très bien) de ses mandats politiques depuis de nombreuses années comme un vrai notable socialiste. Bref, parmi les futurs élus écologistes, on ne trouve aucun lillois précaire, ouvrier, employé, chômeur mais il s'agit donc d'une liste "très représentative" non pas de la "société lilloise" mais de son... électorat. Nuance...
Sinon, c'est déjà la lutte des places. Les Verts font liste à part et mettent en exergue leurs différences mais gardent l'objectif de rejoindre Martine Aubry au second tour pour siéger sous le beffroi et appliquer fidèlement la politique de Chti'Tine. Lise Daleux prévient "Quel que soit notre score du premier tour", les Verts exigerons au moins 10 sièges. Peu importe donc que les électeurs lillois approuvent ou non le projet des écolos. Quelque soit le vote, même si les lillois ne le souhaitent pas, c'est 10 postes (au moins !) avec les socialistes et puis c'est tout. Un beau projet...